Victor Hugo 1802-1885

Les djinns étaient, dans la croyance musulmane, des êtres de feu, doués d'intelligence, mais imperceptibles à nos sens. Victor Hugo travaille à l'expression de l'impalpable et de son invisible mouvement non seulement par les mots, mais aussi par le rythme. Dans ce manuscrit préparé pour l'impression, l'inscription des quadrats en marge illustre cette recherche en restituant l'image rythmique du poème. Après avoir ajouté une syllabe à chaque vers pour mimer l’apparition des djinns, à la fin du poème, Victor Hugo réduit progressivement le nombre de syllabes pour mimer leur disparition.


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