Il est souvent considéré par le sportif comme une corvée, une visite médicale de complaisance. Cela peut se comprendre, dans la mesure où il n’y a pas de protocole spécifique pour obtenir un certificat médical de non contre-indication à la pratique du sport, aussi appelé, pas tout à fait à raison, « certificat médical d’aptitude ».



La Société française de médecine du sport (SFMS) a bien émis des recommandations, mais elles sont peu appliquées par les médecins. Pourtant, le certificat de non contre-indication est utile, voire important. A condition que le médecin le considère comme un acte médical qui engage sa responsabilité. Il ne doit pas être délivré de manière systématique. Voyons cela de plus près avec le Dr Patrick Bacquaert, président et médecin-chef de l’IRBMS, l’Institut de recherche du bien-être, de la médecine et du sport-santé.