Il lui a fallu trois tentatives et deux exils, mais il y est finalement parvenu en 1860 : il a renversé l’un des nombreux royaumes qui fragmentaient l’Italie afin de cimenter le pays une fois pour toutes. Entre-temps, il a aussi prêté main-forte aux mouvements indépendantistes d’Amérique du Sud, gagnant le surnom de « héros des deux mondes ». L’historienne Evelyne Ferron raconte à Jacques Beauchamp comment le dévouement de Garibaldi à la cause nationale a inspiré aussi bien Mussolini que Che Guevara.