Immortaliser les lieux où, durant la Grande Guerre, des fils canadiens ont péri. Voilà la mission que s’est donnée cette artiste aussi importante que méconnue, et ce, malgré l’interdiction des autorités. Au péril de sa santé et de sa vie, elle a vécu dans les ruines du front pendant près de trois ans et peint plus de 300 toiles. Mélanie Morin-Pelletier, historienne, explique à Jacques Beauchamp que Mary Riter Hamilton a témoigné à sa façon des horreurs de la guerre.