Son charme français typique, sa proximité avec le public et sa façon d’incarner la chanson lui ont permis de régner sur l’ère du music-hall comme sur Hollywood. Véritable amant de la scène, ce dandy sympathique a préféré retrouver les salles de France après s’être épuisé sur les plateaux de tournage américains. L’accordéoniste Steve Normandin raconte à Jacques Beauchamp comment, des comiques anglais à la relève qu’ont représentée Gilbert Bécaud et Henri Salvador, Maurice Chevalier a su s’inspirer d’autrui pour se renouveler.