Vous aviez prévu d'aller courir 5 kilomètres avec un collègue, de vous rendre à votre cours de zumba hebdomadaire ou de vous accorder quelques longueurs à la piscine, mais voilà : vous êtes malade. Alors que certains se saisissent volontiers de l'excuse pour rester au chaud et se reposer, d'autres s'avèrent réellement contrariés à l'idée de sauter leur séance de sport.


Quelle est la meilleure option en termes de santé et de résultat ? Faut-il faire du sport lorsqu'on est malade ?


Faire confiance à son ressenti


Tout le monde ne réagit pas de la même façon à la maladie. Si vous êtes épuisé, que vous n'aspirez qu'à dormir et que vous vous sentez globalement affaibli, mieux vaut repousser la séance de sport prévue. Si au contraire, vous n'êtes que légèrement incommodé par votre nez qui coule ou par votre gorge qui pique, vous pouvez envisager d'honorer votre rendez-vous, en adaptant votre effort à vos capacités.


Quel sport pratiquer en cas de rhume léger ?


Afin de ne pas faire empirer votre état et de ne pas fatiguer votre corps déjà affaibli, choisissez une activité d'intensité faible ou modérée. Ce n'est pas le moment de tenter de battre votre record au 100 mètres ni de prévoir une séance de HIIT ou de fractionné.



Pensez aussi aux personnes que vous pourriez contaminer, qui sont peut-être plus fragiles que vous. Dans la mesure du possible, mieux vaut éviter la salle de sport, son matériel partagé et son air confiné. Pour déboucher le nez, l'air frais est idéal : organisez une petite marche, voire un jogging de faible intensité dans un endroit agréable et arboré.


Si vous restez chez vous, pourquoi ne pas en profiter pour pratiquer le stretching ? Le yoga comporte aussi des exercices de respirations qui vous aideront à décongestionner vos voies nasales en douceur.


En cas de fièvre, mieux vaut éviter l'effort physique


La fièvre témoigne du combat mené par le corps contre la maladie, un état qui lui demande beaucoup d'énergie. Le stress engendré par le sport affaiblit le système immunitaire et réduit sa capacité à réagir.


D'autre part, la fièvre engendre une potentielle déshydratation, aggravée par la transpiration pendant l'effort. Les conséquences d'une activité physique soutenue pendant une maladie invalidante peuvent être durables. Durant les années 90, des chercheurs ont ainsi observé une sorte de fatigue chronique chez des athlètes qui avaient poursuivi leur entrainement tout en ayant la grippe, parfois plusieurs années après l'évènement.



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