Principalement apposé sur des produits transformés, le Nutri-score a pour vocation d'aider les consommateurs à choisir les alternatives les plus saines grâce à un classement par lettre et par couleur. La lettre A, de couleur vert foncé, indique le choix à priori le meilleur pour la santé parmi la gamme, tandis que la lettre E, en rouge, indique le produit qu'il faut consommer avec le plus de parcimonie.


Si le Nutri-score semblait prometteur lors de sa mise en œuvre en 2014, il a suscité un certain nombre de critiques et reste facultatif pour les industriels de l'agro-alimentaire. Peut-on vraiment s'y fier dans le but de manger mieux ?


Ce que le Nutri-score prend en compte


Le Nutri-score établit, pour une portion de 100 ml ou de 100 grammes de produit, la présence d'éléments positifs pour la santé et celle d'éléments négatifs. Parmi les ingrédients qui améliorent la note, on trouve donc les fibres, les protéines, les végétaux, mais aussi les huiles de noix et d'olive. Les mauvais élèves, ceux qui font baisser la note du Nutri-score, sont les calories, les acides gras saturés, les sucres et le sel.


Ce qui n'est pas comptabilisé par le Nutri-score


Dans ce calcul, le Nutri-score ne s'intéresse jamais à la présence d'additifs, dont un grand nombre sont recensés comme potentiellement néfastes pour la santé. La notation ne fluctue pas non plus en fonction du degré de transformation du produit ou de la présence avérée de pesticides. C'est ce que lui reprochent certains consommateurs, qui préfèrent continuer à lire les listes d'ingrédients plutôt que de se fier au logo coloré apposé seulement par les entreprises qui le souhaitent.


En outre, des produits qui peuvent être bons pour la santé en petite quantité, comme les oléagineux, se trouvent pénalisés par le classement à cause de leur forte teneur en graisses et en calories. Des évolutions vont donc être conduites sur l'algorithme du Nutri-score pour le rendre encore plus fiable.


Les changements prévus pour le Nutri-score en 2023


Pour se montrer plus cohérent face aux recommandations nationales de santé, le Nutri-score va évoluer d'ici 2023. Il sanctionnera par exemple plus sévèrement les produits très sucrés ou très salés, comme les céréales de petit déjeuner, et ceux riches en acides gras saturés comme la viande rouge. Les poissons gras et certaines huiles jugées meilleures pour l'organisme que d'autres seront quant à eux dotés d'un score plus favorable, afin d'inciter le consommateur à les choisir.



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