Des progrès considérables ont été faits dans le traitement du SIDA, qui est aujourd'hui considérée comme une maladie chronique. Il n'en reste pas moins que de très nombreuses personnes en meurent toujours, soit de manière directe, soit sous l'effet de pathologies liées au SIDA.


Des traitements efficaces


Aujourd'hui, les personnes contaminées par le virus de l'immunodéficience humaine (ou VIH), qui peut se traduire par l'apparition du syndrome d'immunodéficience acquise (ou SIDA), avec ses maladies associées, bénéficient de traitements assez efficaces.


Ils se composent, pour l'essentiel, de médicaments antirétroviraux, qui n'éliminent pas le virus de l'organisme, mais en diminuent la quantité. Aujourd'hui, près de 30 millions de malades dans le monde profitent de ces traitements.


L'efficacité de ces produits dépend en grande partie de la précocité du dépistage de la maladie. En effet, si elle est diagnostiquée assez tôt, les patients soignés avec des antirétroviraux peuvent bénéficier d'une espérance de vie qui se rapproche de celle des personnes en bonne santé.


De fait, elle de 73 ans, en moyenne, pour les hommes atteints du SIDA, et de 76 ans pour les femmes.


Une maladie encore mortelle


Ces réels progrès dans le traitement du SIDA n'empêchent pourtant pas cette pathologie de demeurer une maladie mortelle. En effet, sur environ 38 millions de personnes touchées par le SIDA, dans le monde, on dénombre encore 700.OOO décès par an.


Les patients peuvent mourir des suites des infections opportunistes liées à l'affaiblissement du système immunitaire. Mais ils décèdent aussi de pathologies dont l'apparition est favorisée par le VIH. Il s'agit de maladies du foie, de cancers ou de maladies cardiovasculaires.


De nombreux décès pourraient être évités si certains patients se faisaient dépister de manière plus précoce. Nombreux sont ceux qui ignorent même qu'ils sont malades. Autant de faits qui témoignent d'une certaine banalisation de la maladie.


Par ailleurs, le SIDA est encore méconnu. En effet, plus de 20 % des 15/24 ans déclarent n'avoir reçu aucune information spécifique sur la maladie. Et la pandémie de Covid, qui a focalisé l'attention de la communauté médicale et de l'opinion publique, n'a rien fait pour arranger les choses.



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