Sur l'oreille de certaines personnes, se dessine un petit trou appelé sinus préauriculaire. Il s'agit d'une malformation congénitale qui, dans les cas les plus nombreux, ne présente pas de gravité.


Une affection assez souvent héréditaire


Le sinus préauriculaire se présente sous la forme d'un petit orifice, creusé sur le pavillon de l'oreille. Cette menue fistule, comme on l'appelle aussi, demeure très discrète. Elle peut se former sur une oreille ou atteindre les deux.


Dans environ la moitié des cas, on peut noter des antécédents familiaux. Il s'agit donc d'une manifestation en partie héréditaire, mais elle ne peut aussi toucher que quelques individus isolés au sein d'une famille. Elle est assez rare, mais ne touche pas les populations de la même manière.


Ainsi, à peu près 1 % des nourrissons de race blanche en sont atteints, alors que cette proportion s'élève à environ 10 % chez les bébés asiatiques. Enfin, les filles sont plus concernées que les garçons par cette malformation.


Un biologiste a émis l'hypothèse selon laquelle ce sinus préauriculaire serait le vestige, désormais sans utilité, d'une époque où nos lointains ancêtres avaient besoin de branchies pour respirer.


Une atteinte sans gravité dans la plupart des cas


Dans la plupart des cas, le sinus préauriculaire reste bénin et ne se traduit par aucun symptôme particulier. Il faut cependant éviter qu'il ne s'infecte trop souvent.


Dans ce cas, il peut faire l'objet d'une intervention chirurgicale, ce qui n'empêche d'ailleurs pas toujours sa réapparition.


Dans de rares occurrences, cependant, cette malformation auriculaire peut être associée à certains syndromes, d'origine en partie génétique. C'est notamment le cas du syndrome branchio-oto-rénal, qui se traduit par une conformation particulière de l'oreille et l'apparition d'une surdité.


D'autres syndromes, liés également au sinus préauriculaire, peuvent atteindre les yeux ou la peau. Cette malformation peut également s'accompagner de troubles rénaux.


C'est pourquoi les médecins doivent relever, chez les patients qui en sont atteints, certains signes, comme une certaine asymétrie du visage, ou des anomalies de l'iris, de la rétine ou de la mâchoire.


Dans ce cas, une échographie doit être pratiquée, pour détecter de possibles problèmes rénaux.


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