Quand on pleure, à la suite d'une émotion ou d'une source de stress, on ressent souvent une impression de fatigue. Comment expliquer un tel phénomène ?


Les pleurs et la libération d'hormones spécifiques


Nous pleurons quand nous éprouvons une forte émotion, dont les causes sont diverses. Les pleurs sont provoqués par un événement triste, une réaction de colère ou même de joie. Pour faire face au stress provoqué par ces émotions, l'organisme libère certaines hormones.


C'est le cas de l'ocytocine. Qualifiée parfois d'"hormone du bonheur", elle joue un rôle essentiel dans certains de nos comportements. De son côté, la vasopressine active la circulation du sang et régit l'anxiété.


En cas de pleurs, deux autres hormones, sécrétées par des glandes situées au-dessus des reins, jouent un rôle majeur : l'adrénaline et le cortisol.


La première module la pression artérielle et le rythme cardiaque. Quant au second, il apporte au corps l'énergie qui lui est nécessaire pour faire face au stress.


En plus de ces hormones, l'organisme produit une plus grande quantité d'adénosine triphosphate, une molécule qui, elle aussi, contribue à lui fournir de l'énergie. Elle est prélevée sur les réserves de glucose et d'acides gras de l'organisme.


À l'origine, la libération de ces substances devait préparer l'organisme à affronter des situations difficiles ou même dangereuses. Leur rôle était donc de contribuer à la survie des individus.


Un organisme vidé de son énergie


En apportant à l'organisme l'énergie nécessaire et en le préparant à soutenir les effets du stress, ces hormones l'ont mis en état de mieux le supporter.


Mais quand les pleurs s'arrêtent, l'organisme cesse de les fabriquer. Les larmes contribuent d'ailleurs aussi à les évacuer. Privé de cette source d'énergie, vous vous sentez soudain plus las, comme après un effort physique.


Mais ce sentiment de fatigue a une autre cause, musculaire celle-là. En effet, l'action de pleurer fait travailler des muscles qui, d'ordinaire, sont peu sollicités. Il s'agit de certains muscles de la poitrine, de la gorge ou du menton.


La mobilisation de ces muscles rarement utilisés donne l'impression d'un surcroît de fatigue.


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