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EPISODE Dans ce nouvel épisode, nous allons à la rencontre de Frédéric Biousse, il est le cofondateur d’Experienced Capital. Dans cet épisode, il nous parle de son parcours, de l’importance de la loyauté au travail et de bien s’entourer personnellement et professionnellement, de son rapport à la vulnérabilité, et de beaucoup d’autres sujets. J’ai adoré interviewer Frédéric, j’espère que vous prendrez autant de plaisir à l’écouter ! SE RETROUVER DANS L’EPISODE 00:54 Frédéric Biousse se présente et revient sur son parcours.52:08 Sa carrière chez Cartier, au Printemps puis Comptoir des Cotonniers.01:14:45 Le rachat puis l’explosion de Sandro, la création de SMCP, le rachat à 51% de LVMH.01:26:21 Son départ de chez SMCP, le rachat du domaine de Fontenille.01:43:00 Les débuts d’Experienced Capital, les raisons du succès de Balibaris, son équipe.01:56:47 Ce qui l’inspire, l’évolution de son rapport avec sa vulnérabilité, qui souhaiterait-il entendre dans ce podcast. KEYLEARNINGSPersonnellement, je recrute très peu de profil de grandes écoles. Je suis beaucoup plus attaché aux autodidactes qui ont créés leurs trucs qu’aux grandes écoles. La grande école apprend à travailler mais ne t’apprend pas à être, et elle ne t’apprend pas à prendre des risques, et elle ne t’apprend pas à vendre et à convaincre. La grande école t’apprend à être politique et à te protéger. Donc, il faut mélanger les deux mais il ne faut pas que des profils de grandes écoles.J’ai compris qu’apprendre par cœur ne sert à rien. J’ai compris que ce qui compte c’est conceptualiser l’idée, et ensuite ce qui compte, c’est d’enchaînement les idées, c’est surtout comment on passe d’une idée à l’autre parce que la façon d’exprimer la transition montre qu’on a compris ou pas ce qui était avant et ce qui était après, et ça dans entrepreneuriat et dans la vie de l’entreprise c’est hyper important.J’ai mis tant de cœur dans ma façon de travailler et d’entreprendre pour montrer que :On peut réussir en étant gay sans forcément sortir les drapeaux et militer dans la rue. Pour moi c’est un non-évènement, c’est un non-évènement de le dire. En fait, ne pas le dire serait le cacher et il ne faut pas. Il faut le dire, il faut l’assumer mais on peut réussir en étant gay, ça ne change rigoureusement rien, on peut être gay ou hétéro ça ne change rien.On peut réussir en étant intègre et en étant fidèle aux gens, depuis j’ai une détestation pour la trahison, et j’ai une détestation pour le manque de loyauté et j’ai une détestation totale pour l’ingratitude.La logistique c’est de la fluidité.Quand tu as des failles, tu ne pourras jamais les combler, ça ne sert à rien. On ne répare jamais une faille d’enfance, ça ne se répare pas, ça s’accepte et on apprend à l’utiliser. Moi j’ai appris à utiliser cette hypersensibilité en grande empathie et je sors de moi en fait, c’est-à-dire, finalement autant tout donner. Je trouve qu’il n’y a pas de mérite à échouer sans panache. Quitte à se planter, il faut que se soit chic.Il faut toujours privilégier la création, toujours protéger la création au détriment du marketing.On ne prend pas le pouvoir, il vient naturellement, c’est la légitimité qui donne le pouvoir mais ce n’est pas un truc qui se donne. Tu prends les trois piliers du luxe et les trois piliers du mass market, et tu mets un socle commun : les ressources humaines. Les trois piliers du luxe c’est le meilleur du luxe, c’est :un produit : top, de bonne qualité, identifiable, compréhensible, lisible, différenciant.une image : très haut de gamme avec des excellents photographes, des très très belles photosdes boutiques avec uniquement de la vente assistée, uniquement de la relation humaine et pas de libre-service parce que l’enjeu c’est que la client demande sa taille, en se faisant, elle engage un dialogue avec la vendeuse qui lui explique pourquoi Comptoir ou Sandro, c’est cher mais c’est bien.Ensuite, les trois piliers du mass market, c’est :un développement 100% retail, ce que fait Zara, je ne crois pas au wholesale dans la modele renouvellement permanent des collections et la capacité à produire très rapidement pour minimiser les left over stock et les risques de stocksun investissement hyper fort sur la logistique et l’informatiqueEt en dessous, on a un socle des ressources humaines où on va mélanger les profils.L’aspérité c’est donner du relief à ta vie, c’est donner du relief à ton produit, à ta marque et si tu veux donner du relief à ta marque, il faut que tes ressources humaines aient du relief sinon tu n’y arriveras pas, tu feras un truc aseptisé.Le rapport à la terre ramène une l’humilité qui est très forte et notamment un rapport au temps qui est très structurant. L’agriculture te force à être patient parce que tu ne peux pas aller plus vite que la terre.Si vous n’êtes plus dans la vie, votre boite se plante. Être dans la vie, c’est entretenir la curiosité et refuser toute forme d’élitisme.Pour ressentir une émotion, il n’y pas de ticket d’entrée. La mode c’est pareil. On peut créer un produit sans sortir de Parsons, on peut apporter quelque chose de fort au marché sans être Balenciaga.On peut faire des choses intelligentes en gagnant de l’argent.Je crois fondamentalement au fait qu’on peut avoir des moments difficiles, faire des erreurs et on a tous le droit à l’oubli. Dans l’amitié, dans l’amour et dans l’entreprenariat, on doit avoir un droit à l’oubli, c’est-à-dire qu’on a le droit de se tromper, d’errer, à un moment donné d’être mal, de mal se comporter, ça nous arrive tous et je pense qu’il faut avoir cette sagesse de savoir pardonner et de savoir être bienveillant. Par moment, il y a des gens qui nous font du mal et il faut savoir être bienveillant parce qu’il y a peut-être des circonstances qui pouvaient l’expliquer.Il y a un moment donné, on touche le fond, finalement l’avantage, par moment, il faut le laisser couler parce que quand on touche le fond, on peut s’appuyer pour remonter.Il y a un moment donné, il faut savoir dire stop à son patron, il faut savoir demander, il faut savoir exiger, il faut savoir demander une promotion, demander qu’elle soit concrétisée. Il faut savoir se positionner. Nous qui dirigeons des entreprises, on sait que les managers les meilleurs sont les plus chiants, c’est comme ça. Les bons, ils sont chiants à gérer au quotidien, ils nous font chier tout le temps, ils demandent de l’argent, de la reconnaissance, du pouvoir, de l’autonomie, bah oui mais c’est comme ça, si on veut des béni-oui-oui, on n’avancera pas. C’est comme ça qu’on voit les bons. Les bons entrepreneurs savent s’entourer et ils s’entourent de personnes qui sont meilleures qu’eux dans chaque domaine.Il ne faut pas avoir peur d’échouer, personne ne nous en voudra si on échoue. On n’a qu’une vie, et je pense qu’on a un devoir, c’est, quand on a du talent, de saisir ce talent et de le mettre en œuvre, on a le devoir d’avoir du courage. Les gens qui n’ont pas de courage, qui sont lâches, qui n’osent pas assumer, ça n’a aucun intérêt. REFERENCESComptoir des cotonniers Sandro MajeClaudie Pierlot Louis Legrand Centrale Paris Etienne Daho L’Oréal Bossard ConsultantEtam Nivea Elie Kouby Cartier Richemont PrintempsRussel Reynolds Kering Gucci Princess Tamtam Zadig & Voltaire Uniqlo Lehman Brothers KKR Emmanuel Pradere Domaine de Fontenille Hôtel les Hortensias du Lac Hossegor Balibaris Elle AMI Jimmy Fairly Episode 97 - Antonin Chartier Sessùn Maison Standards Sœur Slip Français Figaret BAM (boîte à musique) NV Gallery L.A Bruket Aesop Ivory Foundation Le brasier – Etienne Daho Promesses – Etienne Daho Sézane Emma François  

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Nb: TheBoldWay ou The Bold Way, anciennement connu sous le nom de Entreprendre dans la mode ou EDLM , est un podcast produit et réalisé par Adrien Garcia.