Karen GLOY, Universität Luzern. Chacun croit connaître et comprendre la nature. Elle nous apparaît comme ce qui va de soi et ce qui nous semble le plus familier. Et pourtant, nous devons renoncer à la croyance selon laquelle il n’y aurait qu’une seule conception de la nature. Ma thèse, quelque peu provocante, affirme qu’il n’y a pas de nature en soi ; seule existent des accès à la nature culturellement différents. Je souhaite montrer : 1. l’accès englobant à partir du corps propre et de la vie intramondaine ; 2. l’accès à partir de la perspective des sciences de la nature ; (éventuellement 3. le modèle dialectique); 4. l’accès analogique.