Alain PAPAUX, juriste et philosophe, UNIL. Hier une nature illimitée, trop vaste encore au regard des conséquences des techniques pour nous apparaître de quelque pertinence. L’individu moderne, doté d’une volonté « in-finie » ou « auto-nomie », la peut ignorer. Aujourd’hui, par l’enfermement planétaire, elle nous submerge, obligeant à repenser le droit, interne et international, afin d’assumer son indisponibilité (partielle) et, corrélativement la finitude, retrouvée, de l’homme.