Distinguer le nazisme du racisme est essentiel parce que c’est seulement ainsi que l’on distingue le coupable de l’innocent, et l’injuste du juste. En effet, si le racisme a inspiré force crimes, il n’est pas lui-même criminel, alors que le nazisme -le socialisme hitlérien- l’était par nature, parce que, comme le communisme, il niait les Droits de certains êtres humains sous prétexte de leur appartenance à certains groupes sociaux.
Traiter comme un crime ce qui n’en est pas un conduit à commettre des agressions contre des innocents alors que l’on croit administrer la justice contre des coupables : c’est alors cette agression-là, et non la conduite qu’elle veut réprimer, qui est criminelle.
L’erreur est tout sauf innocente : l’inspirent des coupables pires encore, qui cherchent à occulter leurs propres crimes en détournant l’attention de la qualification des crimes vers des circonstances moralement secondaires de ces crimes.
Elle conduit, en raison même de l’arbitraire qu’elle engendre, à détruire les Droits de l’homme et du Citoyen, et suivant des critères indiscutablement racistes.
On ne voit guère les victimes désignées de ce racisme institutionnel -ceux qui protestent contre une politique d’immigration injuste et antidémocratique- le dénoncer comme la négation du Droit de certains Hommes et de certains Citoyens qu’il est effectivement. Dans cette mesure on peut dire qu’ils sont dupes des impostures de leurs bourreaux, voire qu’ils leurs donnent raison en adoptant les mêmes principes, même si c’est dans l’autre sens.

Références :
Ayn Rand : Les Droits de l’homme
Ayn Rand : La collectivisation des Droits
Liberpédia : Socialisme hitlérien
Vilfredo Pareto : Le Péril socialiste