Etant donné que le conservatisme se définit a priori comme un refus du changement, François Guillaumat examine avec Georges Lane à quelles conditions ce refus-là peut se traduire par des principes politiques.
Ayant d’abord fait remarquer qu’il est beaucoup plus efficace de critiquer l’immigrationnisme au nom de la démocratie et des Droits de l’homme qu’au nom de l’”identité”, ils distinguent les changements institutionnels qui sont légitimes voire inéluctables, de ceux qu’il faudrait justement interdire par la force.
Ils font ensuite remarquer que le protectionnisme est un exemple de ces innovations institutionnelles injustifiées : celui-ci est naturellement subversif de l’ordre juridique, et ne se distingue en rien du socialisme, dont il n’est qu’un des aspects.
L’émission s’achève sur l’examen de quelques erreurs caractéristiques du pseudo-conservatisme tel qu’on peut l’observer dans le contexte français.

Hans-Hermann Hoppe :” De la théorie économique du laissez-faire à la politique du libéralisme”
Friedrich Hayek : Scientisme et sciences sociales
Vilfredo Pareto : Cours d’économie politique
Ayn Rand : La vertu d’égoïsme
Margaret Thatcher : “The New Conservatism”