Georges Lane et François Guillaumat font remarquer qu’une bonne partie des soi-disant manifestants “pour les Droits de l’homme” en sont eux-mêmes des ennemis acharnés, quand l’”homme” en question n’est pas exogène ou abstrait.
La perversion spécifique de leur démarche consiste en ce que c’est soi-disant au nom des Droits de l’homme qu’ils les détruisent, ces Droits. Car le socialisme pseudo-démocratique en a fait des anti-concepts au sens de Ayn Rand, des mots qui ne servent plus la pensée en désignant des choses identifiables, mais la rendent impossible en désignant n’importe quoi, dont à la fois une chose et son contraire.
La vampirisation des Droits de l’homme consiste à présenter comme autant de ces “droits” des pétitions de principe esclavagistes, ce que sont les prétendus “droits à”, ou “droits sociaux”.
Et elle en fait des zombis quand elle oppose faussement la notion de “Droits de l’homme”, non plus aux hommes de l’état, ce qu’ils sont là pour faire, mais à la libre disposition d’eux-mêmes et de leurs propriétés par les citoyens: ce qui fournit auxdits hommes de l’état un prétexte pour commettre la violation même des Droits de l’homme qu’à cette occasion ils reprochent soi-disant aux citoyens ordinaires.

→ Murray Rothbard : L’éthique de la liberté
John Locke : Traité du gouvernement civil
Hans-Hermann Hoppe : “De la théorie économique du laissez-faire à la politique du libéralisme”
Ayn Rand : “Les Droits de l’homme”
Frédéric Bastiat : “La loi”
François Lefort : La France et son Droit