Dès que le soleil pointe son nez et que les températures s’élèvent, c’est la même rengaine. Les bords de mer sont irrespirables. Le spectacle est désolant. Ca dure depuis un certain temps maintenant.



C’est le poison des bretons. Les algues vertes sont une plaie pour cette région. Malgré les efforts consentis pour s’en débarrasser, elles sont toujours là. Ce qui exaspère les habitants bien sûr, mais aussi les touristes et les acteurs économiques.



Vous avez compris : c’est autour des algues vertes que va tourner ce nouveau numéro de La grande bleue. C’est surtout un mal breton, dont, hélas, « on ne parle peu ou pas assez », déplorent ceux qui montent au créneau pour déplorer l’invasion des algues vertes. Ceux-là même ne sont pas dupes. Ils ont bien compris que le dossier était brûlant. Je m’en suis rendu compte, aussi, quand j’ai sollicité des interviews auprès de plusieurs incontournables du dossier, qui m’ont systématiquement invoqué des plannings chargés.