Comment notre contexte culturel impacte t il notre relation à la nature, influence t il notre lecture de son histoire ? Quel rôle jouent nos expériences ou nos lectures, dans notre manière de regarder le vivant autour de nous, de s'émouvoir du vivant lointain ? Quel récit est possible si l'Homme n'est plus au centre ? Et si la nature pouvait raconter son histoire, quel serait son récit ? Comment les indices, laissés sur les paysages peuvent-ils nous guider pour avoir accès à cette histoire ? Comment par l'artifice, peut-on re-créer des paysages disparus ou créer des images surréalistes utiles aux nouveaux récits ? Comment se servir de la photographie et de ses multiples potentialités, pour permettre cette illusion ? Et comment les apports de la science peuvent-ils nourrir ce projet ? Et surtout, comment traduire la fragilité du vivant, la fragilité du présent ?
C'est le projet ambitieux de l'artiste visuelle Noémie Goudal ! De Post Atantica, à Phoniex et surtout Anima, ses récents projets mettent plus que jamais la nature au centre. Grâce au principe de l'anamorphose, elle donne à lire le temps par strates dans les paysages qu'elle compose.
Et pour voir son travail avant Venise, Londres et New York, Anima, qu'elle cosigne avec Maëlle Poésy et la complicité de Chloé Thévenin et Chloé Moglia, sera visible au centre Pompidou du 29 mars au 1er avril 2023. Ni une exposition, ni un spectacle, Anima est un objet hybride qui immerge son public dans une expérience sensorielle et visuelle totale. Il suffit d'accepter de lâcher ses attentes et décaler son point de vue d'humain.
Pour parler de son travail et de son processus de création, Noémie Goudal est l'invitée du quarante et unième épisode du Beau Bizarre !
Avec les apports de Valérie Masson Delmotte et de Frédérique Aït-Touati.
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