Quel sera le nom du maire de Marseille ? Réponse samedi, après un fol suspense. Car dans la cité phocéenne, les élections municipales, dont le scrutin était dimanche dernier, jouent les prolongations.


L’écologiste Michèle Rubirola est arrivée largement en tête au second tour, mais elle ne dispose que d’une majorité relative​. Le Printemps marseillais dispose de 42 conseillers municipaux (sur 101 élus), alors qu’il faut au moins 51 élus pour jouir de la majorité absolue.


Résultat : il va falloir négocier et faire des alliances pour arracher le siège de maire lors d’un « troisième tour » décisif samedi matin, lors d’un conseil municipal.


Les tractations et manœuvres se font et défont jusqu’à la dernière minute. L’ancienne sénatrice socialiste Samia Ghali, qui, avec huit conseillers municipaux, joue le rôle d’arbitre, réclame ce vendredi matin le poste de première adjointe à Michèle Rubirola.


Tractations jusqu'à la dernière minute


Jeudi après-midi, c’est à droite qu’ont fusé les annonces et déclarations tonitruantes. Martine Vassal, candidate Les Républicains, a annoncé renoncer à la succession de Jean-Claude Gaudin au profit de Guy Teissier, député des Bouches-du-Rhône.


Quelques heures après, un deuxième élu LR, Lionel Royer-Perreaut, annonçait sa candidature dissidente LR, affirmant avoir connaissance d'« ententes en cours avec le Front national » de la part du camp de Guy Tessier.


Les neuf conseillers municipaux Rassemblement national pourraient-ils dynamiter l’élection ? De quel poids Bruno Gilles (trois sièges), le candidat divers droite, dispose-t-il ?


Dans Minute Papillon !, notre podcast d’actualité quotidien, on analyse aujourd’hui les hypothèses de ce scénario fou avec le chercheur en sciences politiques Nicolas Maïsetti et l’un des correspondants de 20 Minutes à Marseille, Adrien Max, qui a suivi la campagne.


Un podcast de Jean Saint-Marc, journaliste 20 Minutes à Marseille.



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