Mission encre noire, Tome 15 chapitre 205. Aujourd’hui à La Majuscule, on vous parle de poésie! En première partie, Chloé et Éric survolent leurs coups de cœur de l’automne. Au menu : Frayer de Marie-Andrée Gill chez La peuplade, un recueil sur l’adolescence vécue entre nature et besoin d’émancipation; Vallée des cicatrices de Patrice Desbiens à l’Oie de Cravan, qui, avec ses courtes anecdotes, met en lumière ce qu’on a appris à ne plus voir; Je suis la fille du baobab brûlé de Rodney Saint-Éloi chez Mémoire d’encrier, une ode lucide et multiple à l’insoumission; Cœur de bête hôpital de Christine Germain chez Rodrigol, série d’instantanés qui révèlent toute la vie contenue dans ce microcosme qu’est le milieu hospitalier; et La rivière jusqu’aux genoux de Geneviève Blais chez Poète de brousse, recueil d’une grande maîtrise qui offre le récit d’une lutte où rien n’est donné d’avance.

En deuxième partie, nous recevons la poète Catherine Poulin qui publie cet automne chez l’Hexagone Nos attentats domiciles. Le recueil, foisonnant et anxiogène, s’inspire des manuels de rénovation pour exposer les aléas de la relation que nous entretenons avec nos demeures et les objets qui les peuplent. Nous discutons avec elle de son processus créatif, de son intérêt pour le concept de « maison » ainsi que de la place que celle-ci occupe dans notre imaginaire personnel et collectif.