Depuis la crise sanitaire, beaucoup de Belges ont découvert ou redécouvert l’utilité du nutri-score, cet indicateur de la qualité nutritive des aliments. On trouve de plus en plus fréquemment ce nutri-score sur les emballages des produits alimentaires vendus dans le commerce. Ce label est composé d’une échelle qui va de la lettre A, qui désigne les aliments à privilégier, jusqu’à la lettre E, attribuée aux aliments à limiter. Un code couleur allant du vert au rouge s’ajoute à ces lettres, ce qui aide aussi le consommateur de repérer facilement la qualité du produit. Le succès de ce nutri-score conduit les autorités à réfléchir à un éco-score. Celui-ci permettrait de donner une note aux aliments en fonction de leur empreinte environnementale. L’idée a été lancée en France à la fin de l’année dernière. En Belgique, il n’est pas encore question d’un éco-score soutenu par les autorités. Mais il existe une initiative privée. La coopérative de produits bio Färm a créé un système d’évaluation de la durabilité qui se base sur onze critères. Chaque critère correspond à des exigences sur le plan environnemental, social ou économique. Plus un produit remplit de critères, plus son score de durabilité est bon. Mais cette initiative est encore très isolée. Il faudra sans doute du temps avant de voir un éco-score officiel.