Actuellement, les entreprises familiales belges pourraient avoir intérêt à réexaminer de près leurs statuts. En effet, depuis l’année dernière, de nouvelles règles sont applicables aux sociétés. Le code des sociétés et associations offre de nouvelles opportunités. Les nouvelles normes permettent notamment de répartir plus facilement les pouvoirs entre les actionnaires. Cela peut s’avérer très intéressant quand l’actionnariat familial est très fragmenté. Auparavant, chaque action donnait droit à un vote. Désormais, les statuts peuvent déroger à ce principe. On peut prévoir des actions avec droits de vote multiples, des actions sans droit de vote ou encore des actions avec droits de vote dans certaines conditions. Ces outils juridiques extrêmement flexibles permettent de construire la solution qui correspond le mieux à l’entreprise familiale. Grâce à cette nouvelle flexibilité, il existe de nombreuses possibilités pour répartir les pouvoirs entre plusieurs branches familiales ou entre les actionnaires familiaux actifs et non actifs. De la sorte, on peut définir la structure actionnariale qui correspondra le mieux à l’avenir souhaité pour l’entreprise familiale. Outre cet exemple, le code des sociétés et associations contient d’autres nouveautés qui marquent un tournant en matière de modernité, de flexibilité et de simplicité. Les entreprises ont jusqu’en 2024 pour mettre leurs statuts à jour.