Malgré la crise sanitaire, le nombre d’indépendants a augmenté de plus de trois pour-cent l’année dernière en Belgique. Parmi les causes de cette évolution, des salariés ont choisi de lancer leur propre entreprise. Les périodes de confinement et le télétravail ont fait réfléchir certains employés. D’autres se sont retrouvés en chômage temporaire, ce qui les a incités à changer d’orientation professionnelle. Bon nombre de ces nouveaux entrepreneurs ont choisi de débuter sous statut d’indépendant à titre complémentaire. De cette manière, ils ont pu goûter à l’aventure de l’entreprise en gardant la sécurité de leur emploi salarié. Mais ça implique évidemment de consacrer une bonne partie du temps libre à l’activité complémentaire. Si l’expérience est concluante, l’indépendant complémentaire pourra envisager de se consacrer à temps plein à son entreprise. Mais attention, il devra d’abord bien vérifier la pertinence de ce choix sur le plan financier. Il ne faut pas lâcher la proie pour l’ombre. Il s’agit donc de prendre en considération les revenus de salarié, en tenant compte de tous les avantages, comme le pécule de vacances ou la prime de fin d’année. Et il faut comparer ces revenus avec les recettes qu’on est susceptible d’obtenir en tant qu’indépendant à titre principal. Ensuite, passer d’un statut à l’autre nécessitera encore quelques démarches administratives. Un tel changement de cap doit donc être mûrement réfléchi.