La fiscalité sur les droits d’auteur concerne les professions intellectuelles. C’est une fiscalité intéressante parce que plus légère : le taux d’imposition n’est que de 15 % et en plus ce taux s’applique après déduction de frais forfaitaires. Des frais forfaitaires qui sont de 50 % jusqu’à 15.660 euros de revenus et de 25 % entre 15.660 et 31.320 euros. Il y a un plafond : au-delà de 57.720 euros, les droits d’auteur deviennent des revenus professionnels comme les autres, donc taxés au taux marginal. Exemple : pour un droit d’auteur de 10.000 euros, l’impôt n’est que de 750 euros. Qui peut déclarer ce type de revenu ? Réponse : les auteurs. Les écrivains, les musiciens, les journalistes, ce genre de job. Mais aussi les informaticiens, les architectes, les illustrateurs et même certains consultants. Si vous pensez pouvoir bénéficier de ce système, ne foncez pas tête baissée. Parlez-en d’abord à votre fiscaliste. Il vous conseillera sûrement un ruling, c’est-à-dire un accord préalable avec le fisc.