Vendredi 31/01 : Efforts sur les pistes cyclables Beaucoup de Belges seraient d’accord de rouler davantage à vélo pour éviter les embouteillages et limiter leur empreinte écologique. Mais dans bon nombre de cas, on renonce à enfourcher une bicyclette à cause de l’insuffisance d’infrastructures dédiées aux deux roues. La qualité des déplacements à vélo est très variables d’une ville à l’autre. Une récente étude réalisée à l’échelle européenne classe Anvers parmi les meilleurs élèves en matière de mobilité à deux roues : la ville portuaire arrive troisième derrière Utrecht et Munster. Par contre, Bruxelles n’arrive qu’en cinquante-sixième position. En cause : le manque d’infrastructures adaptées aux vélos. Mais la capitale fait des efforts pour améliorer la situation. En cinq ans, la ville de Bruxelles a aménagé 35 kilomètres de nouvelles pistes cyclables en site propre. Les associations de cyclistes jugent que c’est encore insuffisant et que la place accordée à la voiture reste trop importante. Le nombre élevé de parkings dédiés aux voitures reste notamment un incitant important à l’usage de l’auto dans le centre-ville. Dans les prochaines années, des efforts devraient aussi porter sur l’accès à Bruxelles à vélo depuis les autres régions. Alors que la Flandre dispose déjà d’un réseau de voies rapides réservées aux cyclistes pour rejoindre Bruxelles, la Wallonie vient de décider de suivre le mouvement : le gouvernement wallon envisage de mettre en place des autoroutes à vélo pour permettre aux cyclistes du sud du pays d’accéder en toute sécurité au centre-ville bruxellois. L’amélioration des infrastructures dédiées aux cyclistes est donc en bonne voie.