Dans beaucoup d’entreprises, la crise économique due à la pandémie de coronavirus a provoqué une remise en question. La crise a mis en lumière une trop grande dépendance à l’égard de chaînes d’approvisionnement mondialisées. Elle a aussi démontré que les entreprises devaient essayer d’être suffisamment résistantes pour pouvoir surmonter une chute soudaine de la demande, comme pendant le confinement. Cette crise a également rappelé l’importance de l’investissement dans le capital humain. Ces réflexions au sein de nombreuses entreprises pourraient accélérer leur transition vers davantage de durabilité. Les entreprises qui privilégient des circuits courts figurent parmi les gagnantes de la crise. De plus, ces derniers mois, les entreprises qui présentent un bilan solide et adoptent une politique respectueuse se toutes les parties prenantes s’en sortent mieux que celles qui ont trop tiré sur la corde de l’endettement et qui ont accordé la priorité à la rémunération de l’actionnariat. Par ailleurs, les entreprises attentives à leur capital social peuvent convaincre plus facilement leurs travailleurs des changements nécessaires à réaliser pour surmonter la crise. En résumé, les entreprises qui se préoccupent des questions environnementales, des aspects sociaux et de la bonne gestion de leurs affaires, ont plus de chances de bien résister lors d’une crise telle que celle que nous traversons. La durabilité devrait donc, plus que jamais, figurer en bonne place dans la liste des priorités des entreprises.