Les entreprises ne sont pas les seules à se montrer généreuses. Les particuliers peuvent aussi, à titre individuel, soutenir de bonnes causes. Pour encourager cette générosité, l’État fédéral a prévu un avantage fiscal pour les dons consentis à des organismes agréés. Une réduction d’impôt est accordée aux contribuables qui effectuent une libéralité en faveur d’organisations caritatives. Cette ristourne fiscale s’élève à quarante-cinq pour-cent du montant donné à condition qu’il soit d’au moins quarante euros. Cet avantage fiscal a aussi une limite supérieure mais plutôt élevée : pour bénéficier de la réduction d’impôt, on tient compte d’un montant de dons ne dépassant pas dix pour-cent des revenus nets ni un plafond absolu de 392.200 euros. Les Belges disposent donc d’une marge confortable pour exprimer leur générosité dans ce cadre fiscal. Cette mesure de soutien au secteur caritatif porte ses fruits. Chaque année, les Belges versent plusieurs centaines de milliers d’euros aux organisations caritatives. L’année dernière, pour soutenir ce secteur face à la crise économique due à la pandémie, le gouvernement avait augmenté l’avantage fiscal. Cette mesure a eu un effet puisque les particuliers ont augmenté leurs dons de quatre-vingt millions d’euros en tout. Le secteur caritatif espère que malgré le retour au tarif fiscal normal, les donateurs seront encore aussi généreux cette année.