9. Le reverse mentoring Et si c’était au tour des jeunes de former les plus âgés ? C’est ce qui se produit dans certaines grandes entreprises, où la pratique du « reverse mentoring » (Isabelle : prononcer « riveursse mènnntorinnngue) se propage de plus en plus. Cette pratique part du constat que les jeunes de la génération Y, qui sont nés au moment où les nouvelles technologies étaient en pleine expansion, ont beaucoup à apporter aux cadres plus âgés, qui n’ont pas suivi de près les progrès considérables des nouveaux outils numériques. Les jeunes disposent d’une expérience précieuse dans l’usage des réseaux sociaux, des nouveaux moyens de communication et des applications mobiles. Ils sont aussi plus en phase avec les nouveaux mode de consommation. Grâce à leur pratique régulière de cet univers technologique en constante évolution, ils peuvent fournir des conseils précieux aux managers issus des générations qui les précèdent. Ces connaissances des outils numériques et de communication peuvent être particulièrement utiles dans le domaine du marketing et dans la définition de la stratégie commerciale d’une entreprise. De grandes multinationales l’ont bien compris et ont intégrer le « reverse mentoring » dans la manière de travailler de leurs cadres. Cette sorte de formation inversée a déjà porté ses fruits : des dirigeants constatent que grâce au « reverse mentoring », ils ont appris à mieux cerner des publics cibles de leur entreprise, par exemple. Cette pratique innovante en entreprise a donc sans doute encore de beaux jours devant elle.