Les technologies innovantes devraient aider les entreprises à devenir plus durables. Comme nous l’avons vu hier, le recours au numérique peut contribuer à réduire l’empreinte écologique des entreprises. Mais on s’est rendu compte que paradoxalement, le numérique pouvait aussi polluer. L’informatique est en effet responsable de plus de trois pour-cent et demi des émissions mondiales de gaz à effet de serre. A priori, ça peut sembler faible. Mais pour vous donner une idée de l’importance de cette pollution, ça représente plus que l’ensemble des émissions du trafic aérien de la planète en temps normal. C’est un enjeu important car dans les prochaines années, le recours au numérique va encore s’accentuer. L’utilisation du cloud, c’est-à-dire le stockage de données à distance, va augmenter. On prévoit aussi un essor de l’internet des objets, qui permet de connecter des biens entre eux pour optimaliser leur usage. La réalité virtuelle ou encore la 5G vont aussi contribuer à un recours accru au numérique. Résultat : l’empreinte carbone des technologies va augmenter. Pour y remédier, il faudra rationnaliser l’utilisation de ces outils énergivores. Les entreprises auront un rôle important à jouer dans ce domaine. Par exemple, un bilan carbone permettra de vérifier s’il est possible d’employer certaines technologies de manière plus efficiente. L’amélioration des performances énergétiques concerne donc aussi le numérique. FILIP : Les entreprises on un rôle à jouer… mais qu’est-ce qu’ils peuvent faire ? Ce qu’il me manque ici c’est une solution. On reste un peu sur le constat. Il n’y pas une ou deux quicks wins à rajouter ? Disant qu’il faut aller plus loin ?