đ Lâhiver dernier, en prĂ©parant mon pĂ©riple, jâai placĂ© un point sur la carte au niveau de la banlieue est de Paris. Ce repĂšre reprĂ©sentait la maison de lâĂ©cologie populaire Verdragon. De fil en aiguille et avec un brin de persĂ©vĂ©rance, je me suis rapprochĂ© de Gabriel, co-fondateur de Verdragon. Il a une vision Ă©clairĂ©e de la situation sociale et politique actuelle avec sa casquette de salariĂ© chez les amis de la Terre et de militant chez Alternatiba.
Durant cet Ă©change on a parlĂ© dâĂ©cologie populaire, un vaste mouvement qui part de constat de dominations et dâinĂ©galitĂ©s environnementales datant de longues dates. Lâauteur Malcom erdinand a notamment documentĂ© ces questions dans son livre « Une Ă©cologie dĂ©coloniale. Penser l'Ă©cologie depuis le monde caribĂ©en ». đź Cet Ă©pisode aborde un sujet assez complexe et la citation du paragraphe suivant illustre bien les Ă©changes quâon a pu avoir avec Gabriel durant 1 heure dans le parc des Guilands.
đ đïž Eros Sana et Karima Delli, dans une lettre ouverte Ă Nicolas Sarkozy (Lettre rĂ©digĂ©e en 2010 sur le blog mediapart) Ă©crivaient que « L'Ă©cologie populaire part du constat que crise sociale et crise environnementale sont les deux facettes d'une mĂȘme mĂ©daille : Ă©tant intimement liĂ©es, on ne peut les traiter sĂ©parĂ©ment. Elle opte pour le dĂ©passement du capitalisme par la
reconversion de la production dans un sens non productiviste, par la relocalisation de l'activité, par la redistribution des richesses et du temps, par la maßtrise collective des biens communs et par la transformation des rapports au travail. »