Débat à partir d’extraits du podcast « Les 20 ans de la Loi Taubira » produit par Pop’ Média, animé par Soro Solo, journaliste et producteur radio (l’Afrique enchantée …).

Comment faire justice pour celles et ceux qui ont été victimes de la traite et de l’esclavage ? La question peut se poser également pour les descendants d’esclaves qui subissent encore de nos jours les conséquences, morales mais pas que, de ce crime contre l’humanité ?
Faut-il pour cela réparer l’Histoire, et si oui, doit-on le faire symboliquement, financièrement ? Cette réparation passe-t-elle par la disparition dans l’espace public de noms de rue ou de statues à la gloire d’esclavagistes et de leurs complices ? Doit-on effacer, remplacer ou compléter l’Histoire ?

 

Animation : Pascal Massiot

Réalisation et mixage : Manon Ribat

 

Crédits musique : 

  • Générique : Louis Amstrong, Shadrack
  • Oscar Brown Jr, Work song
  • John Lee Hooker, Stuttering blues

 

Soro Solo, Journaliste Producteur Radio

Avant son exile en France en 2003, SORO SOLO était Journaliste Producteur Radio en Côte-d’Ivoire où il présentait la matinale de la chaîne publique nationale, Radio Côte-d’Ivoire. Il y a obtenu par deux fois le prix Ebony en 1993 et 1994 de l’Union Nationale
des Journalistes de Côte-d’Ivoire (UNJCI) qui récompense le meilleur journaliste du pays.
Son émission «Le grognon», libre-antenne où les citoyens appelaient pour se plaindre des dysfonctionnements et autres malversations qui sclérosaient les services publics, lui valut une grande estime populaire (cf. portrait dans les pages Médias de Libération, janvier 2000).
En 2006 avec Vladimir Cagnolari il co-produit et coanime « l’Afrique Enchantée » une quotidienne de la grille d’Eté sur France Inter, inscrite dans la grille d’hiver de 2008 à 2015. Puis de 2015 à 2019, il produit et présente l’Afrique en Solo tous les Dimanche sur France Inter
Découvreur de talents, Soro Solo a accompagné l’ouverture de l’Europe aux musiques africaines. Il réalisa notamment le premier enregistrement d’Amadou et Mariam à Abidjan en 1988. Il fit partie de ceux qui lancèrent avec enthousiasme la première cassette de Tiken Jah Fakoly (Victoire de la musique 2003) sur les ondes de Radio Côte-d’Ivoire. De Ray Lema à Salif Keita en passant par Manu Dibango, Toots and the Maytals, Jacques Higelin ou Pierre Akendengué, tous les grands musiciens ayant fait escale à Abidjan sont passés dans son studio.
DISTINCTIONS

2009, « l‘Afrique Enchantée », Premier Prix des Radios Francophones (catégorie magazine)
En 2017, le Ministère de la Culture et de la communication lui décerne le grade de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la République Française.
En 2019 Le Ministère Ivoirien de la Communication et des Média lui décerne la Médaille de Chevalier de l’Ordre du mérite des Média

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