La littérature est appelée d'abord à être lue, ce qui implique un usage du langage différent de sa finalité première : la communication orale. Comment, par conséquent, donner convenablement une illusion d'oralité dans le langage écrit ?
Mélanie, dans son expérience d'intervieweuse, fait part de la difficulté à retranscrire un entretien pour qu'il sonne juste ; cela implique une réécriture partielle pour que la lecture soit agréable. Cet effet d'illusion s'applique bien entendu au dialogue.
Estelle renchérit avec son expérience de scénariste, et propose une astuce pour parvenir à cette justesse : envisager, peut-être, de la retenue par exemple à l'oralité stricte.
Lionel étend le principe à la narration fortement centrée sur les points de vue, avec l'importance de la voix du personnage, mais aussi de sa narration.
Références citées
- Gudule (Anne Duguël)
- Frédéric Dard
- Léo Malet
- Jean Genêt, Notre-Dame des fleurs
- William Faulkner, Le Bruit et la fureur, Tandis que j'agonise
- Albertine Sarrazin
- J. D. Salinger, L'attrape-cœurs