La situation des droits humains en HaĂŻti se dĂ©tĂ©riore rapidement, touchant dĂ©sormais non seulement la capitale Port-au-Prince, mais aussi des zones rurales.Dans cette interview accordĂ©e Ă  ONU Video, Alain Royer, reprĂ©sentant du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme pour le pays, tire la sonnette d’alarme : Â«â€ŻIl n’y a aucun droit fondamental qui ne soit violĂ© actuellement en HaĂŻti ».Au-delĂ  de l’accès Ă  l’eau ou Ă  la santĂ©, le responsable des droits humains souligne l’importance de la libertĂ© de circulation, alors que le pays entre en pĂ©riode Ă©lectorale, avec des Ă©lections prĂ©vues avant la fin de 2026 : Â«â€ŻSans libertĂ© de circulation, les populations qui sont sous contrĂ´le dans certaines zones des gangs ne peuvent pas accĂ©der Ă  leurs moyens de subsistance ».M. Royer espère que le dĂ©ploiement en cours de la force internationale, en soutien aux autoritĂ©s nationales, permettra de rĂ©tablir la libertĂ© de mouvement, Ă  la fois pour garantir la survie des populations et leur permettre d’exercer leur droit de vote. Selon lui, ce grand retour des interventions internationales en HaĂŻti « est nĂ©cessaire vu la situation ».(Interview :  Arnaud Royer, ReprĂ©sentant HCDH en HaĂŻti; propos recueillis par Olivier Salgado d'ONU Video)