De la littĂ©rature Ă  la musique en passant par le stand-up, la richesse de la culture libanaise a Ă©tĂ© mise Ă  l'honneur lors de l'Ă©dition 2025 de la JournĂ©e de la langue française et de la Francophonie Ă  New York.Parmi les moments les plus marquants, le concert pour la paix de la Francophonie avec le trompettiste de gĂ©nie Ibrahim Maalouf, qui s'est tenu au LycĂ©e Français de New York. Ce concert intime, vĂ©ritable vitrine de la chanson française, a Ă©tĂ© fortement participatif, l'audience Ă©tant sommĂ©e Ă  se joindre sans rĂ©serve Ă  la douce et puissante voix de Hiba Tawaji, tandis que la trompette Ă  quatre pistons de M. Maalouf les transportait.De « Papaoutai Â» Ă  « La Bohème Â», tous ont pu se remĂ©morer les paroles et mĂ©lodies qui les ont accompagnĂ©s Ă  diffĂ©rents moments de leur vie, ravivant des Ă©poques dĂ©sormais lointaines voire rĂ©volues.ONU Info a eu l’occasion de rencontrer le musicien, compositeur et maestro de la soirĂ©e pour discuter de l’importance de ce concert et de son art.M. Maalouf a expliquĂ© que l’une des choses qu’il adore dans ses concerts, c’est qu’ils rassemblent des personnes aux convictions politiques, religieuses et opinions diffĂ©rentes, leur permettant de partager « un moment fort Ă©motionnel, tous ensemble ».Il encourage chacun Ă  assister Ă  des concerts ou Ă  apprendre un instrument afin de dĂ©velopper son langage musical. « Plus nous dĂ©veloppons notre langage artistique musical, plus nous sommes nombreux Ă  militer pour une bienveillance et une empathie universelles ».(Interview :  Ibrahim Maalouf, trompettiste et compositeur ; propos recueillis par Cristina Silveiro)