A 15 jours de la COP 21, la conférence mondiale sur le climat qui réunira à Paris, à partir du 30 novembre 2015, plus de 117 chefs d’Etats et de gouvernements, l’urgence que représente le réchauffement climatique semble désormais faire l’unanimité. Avec, une fois n’est pas coutume, l’Afrique comme une des solutions à ce défi planétaire. Principale victime de ce dérèglement, elle n’émet pourtant que 4,55% des gaz à effet de serre dans le monde. Comment le continent noir en pleine croissance, confronté à la pauvreté, au chômage endémique des jeunes, au phénomène des migrations, mais surtout à la question de l’énergie, sous la pression de la Communauté internationale, peut-elle réellement promouvoir son développement en tenant compte du réchauffement climatique ? Comment adapter et financer cette exigence nouvelle ? Que peut-elle concrètement attendre de ce sommet de Paris, de cette COP 21 ?
 
A consulter le mini-site RFI / COP 21 : http://www.rfi.fr/paris-climat-2015-cop21
 
Avec :

  • Tosi Mpanu Mpanu, négociateur senior de la RDC sous la Convention Climat de l'ONU et membre du Conseil d'administration du Fonds Vert pour le Climat.
  • Honoré Tabuna, coordonnateur du processus de mise en œuvre du Fonds pour l'Economie Verte en Afrique Centrale. Expert en économie de l’environnement à la Communauté Economique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC).
  • Bertrand Sandjong, biologiste-ethnobotaniste, pharmacien-chercheur et encadreur d’étudiants à l’université.
  • Nicaise Moulombi, président de l'ONG Croissance Saine Environnement et président du Réseau des Organisations de la Société Civile pour l'Economie Verte en Afrique Centrale (ROSCEVAC) et président du Haut-Conseil des Acteurs Non Etatiques du Gabon (HCANEG).