La crise sanitaire est à l’origine d’une hausse de l’utilisation du plastique et des emballages à usage unique. Depuis le premier confinement, la production d’emballage alimentaire a augmenté de 20%. Avant la crise, la livraison et la vente à emporter généraient 4,7 milliards de gobelets et 300 millions de boîtes rien qu’en France. Au-delà de l'impact environnemental, l'impact sanitaire pose question. En effet, ces emballages sont composés de plastique ou de carton et peuvent contenir des produits dangereux pour l’humain. Dans ce contexte, la consigne apparaît comme une solution. Mais l’intérêt et la faisabilité de cette pratique pose question: qu’en est-il si la consigne est faite de plastique? Quel est l’impact des autres matériaux? Comment convaincre le grand public d'adopter cette pratique? Est-ce une alternative crédible aux emballages jetables ?Pour en parler Fanny Giansetto a rencontré Nicolas Piffeteau, chef des opérations chez BarePack, un système de consigne pour les restaurants et cafés.