Deuxième pays producteur et consommateur de vin, la France se place comme l’un des leaders mondiaux de la filière viticole. Blanc, rosé, rouge, pétillant… L’hexagone a produit, en 2019, près de 4,2 milliards de litres de vin soit 17 % de la production mondiale. 

Mais derrière ce rayonnement économique et culturel se cache un métier aux multiples facettes : celui de vigneron. Aussi bien agriculteur, vinificateur, commerciale… Le vigneron s’occupe de ses vignes de la plantation à la vente en passant par la transformation de son fruit. 

Ce métier a la réputation d’être exigeant. En plus d’être physique et intense en saison, la culture du raisin est particulièrement soumise aux aléas climatiques qui se font de plus en plus violents avec la multiplication des épisodes de gèle, sécheresse, grêles ou incendie… 

A côté de cela, le métier a aussi été régulièrement décrié par son industrialisation mais aussi son usage important d’intrants chimiques, tels que les pesticides. La vigne est, de fait, une plante très fragile. Pendant la vinification, de nombreux additifs peuvent également être ajoutés dont les plus connus sont les sulfites pour leur rôle de conservateur.

C’est la raison pour laquelle des pratiques culturales alternatives sont apparues sur le devant de la scène, parmi laquelle la viticulture nature. 

Dans cet épisode en deux parties Fanny Giansetto part à la rencontre de deux vignerons dans le Beaujolais, Jean Claude Chanudet, aussi surnommé “Le chat”, vignerons propriétaire du domaine de Chamonard et Nicolas Carlier, chef des cultures au domaine.

Dans la première partie, nous essayons de comprendre les spécificités du vin nature et du travail de la vigne. La seconde partie est l’occasion de parler de rémunération de ce métier, comment se lancer mais aussi de comprendre en détail la vinification. 

Bonne écoute !