Bienvenue, vous êtes sur le septième épisode de l’émission « Tu la sens la Liberté ? ». Pour ce numéro spécial qui se sera fait en deux parties.

Quand j’étais écolier et collégien, j’ai étudié dans une école et collège privée catholique sous contrat. Malheureusement, j’ai été viré pour des raisons de soumission à l’autorité. La recherche de la liberté commençait à ce moment-là. Je me suis longtemps intéressé à la philosophie libertaire et marxiste pour organiser ma structure de pensée.

Plus tard, je suis tombé dans les addictions avec des overdoses. Dans une investigation profonde, j’ai commencé à saisir la matérialisation d’une « puissance supérieure ». Il est évident que la « puissance supérieure » ou « Dieu » n’ont a priori rien à voir dans le cadre d’un enracinement très profond de la doctrine matérialiste. Pourtant, cette voie spirituelle m’a permis de trouver une autre démarche profonde.

Je me sens comme Saint Thomas. Quand Jésus lui dit «Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru.» (Jean 20 : 29). Le scepticisme général fait partie intégrante de ma propre vie. Douter, raisonner, argumenter sur les faits apparaît comme une certaine rigueur et une honnêteté que je dois avoir vis-à-vis de moi-même. La matérialisation de la foi se construit in fine comme quelque chose de forcément mystique. Dans les sciences dures comme sociales, les croyances vont à l’encontre de la science. Pourtant, croire et faire de la science ne sont pas incompatibles lorsque nous séparons les deux.

Il paraît qu’il y a beaucoup d’athées parmi ceux qui sont adeptes de la défense du droits des animaux. Nonobstant ce fait, nous n’avons pas vraiment d’études à ce sujet, tout comme différents sondages. En l’absence de preuves, ne ne pouvons rien hypothéquer comme théorie. Pourtant, je me suis dit s’il y a des athées parmi de « grand mouvement », il y a forcément des croyants.

La pasteur qui me suit et qui me fait l’étude biblique me disait que j’étais « un miracle de Dieu ». Profondément athée et enraciné dans une logique matérialiste à l’extrême, je ne voyais uniquement ce que je pouvais démontrer. Pourtant, la foi et la raison semble deux choses totalement contradictoire.

L’honnêteté incombe à dire que j’ai renié le catholicisme pour des raisons éthiques, spirituelles et de dogme. Le « vieux monde » ne pourra pas se soustraite d’une théologie tombant profondément dans ses abîmes. Évidemment, il faut le rappeler au XXIème, chacun est libre de croire comme de ne pas croire, mais aussi de critiquer les différents courants religieux.

Au cours d’un séjour dans une clinique psychiatrique, j’ai changé. Je peux le dire et haut fort, ce changement de paradigme m’a permis de changer du statut de « carniste » assez radicale à celui d’être végétarien même si pour moi, cela n’est pas assez. J’ai l’ambition de passer à un autre cape dans les prochains mois, voir les prochaines années. Toutefois, « Rome ne s’est pas construite en un jour ». Se séparer d’un schéma ancré pendant des dizaines d’années n’est pas simple à faire. Cela prend manifestement du temps puisque cela touche au plus profond de nous-même à savoir notre pensée tout comme notre conscience.

Durant un séminaire au sein de la communauté religieuse que j’ai faite à la Bourboule, j’ai fait des recherches pour lier deux faits qui a priori n’ont rien à voir l’un et l’autre. Le christianisme et la « lutte pour le droit des animaux ». De facto, j’ai fait des recherches pour tomber sur des groupes qui essayent de mêler ces deux courants philosophiques. Dans le même temps, j’ai décidé d’emboîter le pas, vers une émission qui aura lieu en octobre qui se nommera « animaux et judaïsme ».

Dans le premier chapitre de la Genèse, il y ai décrit que les premiers hommes mangeaient exclusivement des plantes. Plus tard, lorsque Moïse pris les tables de la loi, Dieu l’ordonna l’un des commandements : « Tu ne tueras point ». Pourtant les êtres humains juifs ou chrétiens continuent de faire des massacres sur l’ensemble du globe chaque jour pour se nourrir ou nourrir les autres animaux.

Dans le même temps, Saint-Matthieu dans son évangile nous ordonne la marginalité et la conventionnalité. N’est-ce pas dans ce sens que la « lutte du droit des animaux » doit être regardé au sens la Bible comme étant une lutte marginale et non-conventionnelle ?

Je suis tombé dans un groupe sur un des réseaux social le plus fréquenté sur la planète. En faisant le bouche à oreille, je suis tombé sur deux personnes croyantes mêlant la lutte pour « le droit des animaux ». Au début, je n’avais qu’une seule personne, puis j’en ai eu deux. La question s’est posé : comment articuler un podcast a fortiori très intéressant sur des personnes qui maîtrise mieux que moi la question de la religion. J’ai décidé de faire une émission en deux parties.

La véracité de faire une émission politico-religieuse s’inscrit dans une autre approche de la question « du droit des animaux ». Je suis tombé sur Alexis [Et pas Rémi NDLR], dont son histoire personnel m’a profondément touché. Ancien témoin de Jéhovah, il a décidé de quitter cette secte pour toucher le protestantisme.

Cet épisode sera divisé en trois parties. D’abord, nous aurons un témoignage du passage de Témoins de Jéhovah au protestantisme, dans une seconde partie nous aurons un changement de paradigme et dans une dernière partie le lien entre le christianisme et l’animalisme.