Stephan Eloise Gras est docteur en science de l’information et docteur en philosophie mais elle a également crée l’Oreille, un bureau d’innovation sur l’ Afrique. Et puis, elle a crée une conférence, Africa for Tech il y a quelques années (oui elle fait beaucoup de choses et elle est brillante). Je parle souvent du désintérêt pour la Chine mais l’Afrique est également l’un de ces zones que l’on connait mal voire que l'on regarde un peu de haut. Les médias nous en donne une image unique, celle de pays uniformes, ruinés, dépendants, sous le joug d’un dictateur et qui n’arrivent pas à s’aider eux même. La réalité est évidemment bien plus complexe et donc intéressante. Cela peut sembler étrange de parler d’innovation en Afrique sur un podcast marketing mais dans ma conception de notre métier, un marketer doit avoir une bonne compréhension du monde dans lequel il vit afin de faire son métier correctement. L’innovation frugale en Afrique: un modèle à suivre C’est la thèse de Stephane Eloise en tous cas: l’occident doit apprendre des modèles d’innovation africains, moins consommateurs en ressource et en capitaux s’il veut faire face aux challenges qui l’attendent: le réchauffement climatique, les migrations, l’accès à l’eau et l’énergie entre autres. Il y a 3 éléments fondateurs dans l’innovation africaine: 1. Un modèle non individualiste et profondément communautaire 2. Une innovation frugale: faire mieux avec moins 3. Une propriété intellectuelle totalement remise en question Afrique: l’invention d’un autre modèle décentralisé Il y a 54 pays en Afriques avec 3 zones d’innovation majeures: - Afrique de l’est: le Kenya en tête de pont puisque Mpesa y est né en 2007 (1ère monnaie mobile) et ce qui a valu au pays l’installation du centre de R&D mondial d’IBM. Mais aussi, en Afrique de l’Est anglophone on pourra noté également la Tanzanie mais aussi l’Ouganda. - L’Afrique du sud créé un bloc particulier à elle toute seule bien sur. Elle a des liens très forts avec la Chine en particulier - L’Afrique de l’Ouest avec le Nigeria qui est considéré par la C.I.A. comme le 1er pays du monde d’ici 2050 en terme de dynamisme. L’idée n’est pas d’encenser l’innovation africaine car la situation locale est loin d’être parfaite mais on est obligé de considérer ce qui s’y passe et apprendre d’eux car ils sont parfois plus en avance que nous simplement. Il faut absolument décentrer notre regard de l’occident. Afrique: le réservoir de croissance d’ici quelques années On n'y pense pas nécessairement en ces termes mais avec un continent qui représentera 30% de la population mondiale d’ici 7 ans dont 65% de moins de 25 ans, il est évident, que l’Afrique va être le réservoir de croissance et d’employés d’ici quelques années. D’ailleurs, il est intéressant de noter l’émergence d’une classe moyenne dans de nombreux pays du continent. Il y a une émergence de la décentralisation des réseaux, la blockchain en est l’une des ouvrières les plus déterminées (podcast à venir). Comme le souligne Stephan Eloise, il faut regarder en Afrique pour imaginer le monde de demain, un monde décentralisé, frugal, plus communautaire et responsable
Publié le par Gregory Pouy
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La Justice à l'oeil
La Justice à l'oeil, le droit saisi par le cinéma. Depuis nombre d’années, les citoyens sont intéressés par la justice, les institutions et leur fonctionnement. Ayant accès à diverses sources écrites et audiovisuelles, leurs interrogations et réflexions s’en trouvent accrues. En la matière, les films de fiction et documentaires constituent une ressource propre à rendre compréhensibles des questions théoriques et à permettre aux justiciables, citoyens administrés ou aux étudiants et de participer aux débats en cours. Au cours de cette émission, nous envisagerons les représentations des questions judiciaires, juridiques et politiques via des extraits de films de toutes époques et cinématographies avec des invités issus des professions juridiques, des spécialistes du cinéma et des universitaires travaillant dans une perspective Droit et cinéma". Une émission créée par Barbara Villez, animée par Magalie Flores-Lonjou et produite par Amicus radio.
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Depuis nombre d’années, les citoyens sont intéressés par la justice, les institutions et leur fonctionnement. Ayant accès à diverses sources écrites et audiovisuelles, leurs interrogations et réflexions s’en trouvent accrues.
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Au cours de cette émission, nous envisagerons les représentations des questions judiciaires, juridiques et politiques via des extraits de films de toutes époques et cinématographies avec des invités issus des professions juridiques, des spécialistes du cinéma et des universitaires travaillant dans une perspective Droit et cinéma".
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Le Bien commun
Le droit est un art de formuler et d’arbitrer nos conflits. Ce n’est pas un ensemble figé de règles, il est un langage collectif et la justice est devenue l’enceinte dans laquelle une société toute entière se met en scène, se regarde et prétend se changer, bref, un lieu dans lequel s’élabore, non sans difficulté, la démocratie. Une démocratie dans laquelle le droit appartient à tous, c’est notre bien commun.Diffusée pour la première fois en 1999 dans les programmes de France Culture et après quinze années sur son antenne, l’émission phare d’Antoine Garapon renaît sur les ondes d’Amicus radio.L’émission poursuit un double objectif : vaincre les préjugés négatifs à l’égard du droit et permettre aux auditeurs de se l’approprier, et trouver les arguments pour en discuter les solutions, en comprendre les controverses, sans tomber dans l’effervescence de la polémique.Une émission d'Antoine Garapon, produite par Amicus radio.
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Invitez-vous dans le monde feutré du droit. Suivez avec nous les évènements organisés par les juristes tout au long de l’année. Les reportages In Situ proposent d’ouvrir une sélection de rencontres à un plus large public et de relayer les débats qui s’y construisent afin que chacun, même sans être sur la liste, puisse faire partie de la fête !
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Les Temps électriques
Les temps électriques, ce sont ceux décrits par l’auteur de science-fiction Philip K. Dick, dans le roman “Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?”, des temps où l’humanité y est interrogée en miroir de robots plus intelligents que leurs concepteurs. Notre présent tisse déjà ce futur, en introduisant dans notre quotidien l’intelligence artificielle, le calcul de risque, les probabilités, la prévision voire la prédiction dans tous les champs de l’activité humaine.Dans le contexte particulier de la justice, ces outils bouleversent déjà notre conception des moyens permettant la résolution de litiges entre individus : les “Legaltech”, start-ups spécialisées mêlant juridique et numérique, proposent une offre de plus en plus foisonnante tant à destination des professionnels que des particuliers, offre qui sera peut-être susceptible de substituer un jour au juge, au procureur, à l’avocat ou au greffier… et à l’humain d’une manière générale. “Les temps électriques” sont donc l’occasion de s’interroger, un instant, sur l’avenir de la justice que nous nous préparons. En vulgarisant tout d’abord les termes des débats actuels, en mettant en présence les différents acteurs et – surtout – en donnant la parole à ceux qui devront faire vivre la justice de demain et trouver la bonne mesure des outils de leur temps. Une émission de Yannick Meneceur et Sophie Sontag-Koenig, produite par Amicus radio.
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BAD PHILOSOPHY
Développez votre talent caché ! Cultivez l’art de la ruse en écoutant ce puissant podcast. Apprenez-y à déjouer les pièges de la modernité. Devenez un aimant à femmes.
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Un Jour avec
Plongée à micro ouvert dans le quotidien ordinaire et extraordinaire du droit et de la justice. Acteurs volontaires ou involontaires, à titre d’expert ou de profane, de façon habituelle ou occasionnelle, ils nous livrent vingt quatre heures de leur vie personnelle et professionnelle comme elle vient.À la façon d’un témoignage impressionniste et dans la spontanéité du moment vécu, ces reportages documentent d’une façon originale la diversité de nos rapports au droit et de notre vie en société.
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