« Certains sont faits pour être entrepreneurs, d’autres non, il faut juste le savoir », lui l’a bien compris. Et pourtant… notre invité du jour, Denis Ladegaillerie">Denis Ladegaillerie, est parti de très loin.

Tout commence par un accident de kitesurf. Le verdict est sans appel : 90% de chances de devenir tétraplégique. L’avenir est incertain. Alors après cette épreuve, Denis veut être maître de son destin avec un seul driver : le plaisir !

C’est un passionné et après ce qu’il a traversé, il veut s’amuser : « Si on ne s’amuse pas, on n’est pas au bon endroit. » Mais lancer une entreprise, c’est énormément d’abnégation, pendant deux ans et demi, « c’est du 24/24h et 7/7j » sans se sortir de salaire.

Alors savoir que 30 €, c’est le montant du premier chiffre d’affaires de Believe, après 5 mois, quand maintenant on parle de 577 millions, forcément ça fait sourire… L’histoire finit bien, mais si elle avait dû s’arrêter « la valeur de l’apprentissage aurait été phénoménale. »

Des challenges, Denis en réclame. Alors en 2021, il se lance dans une IPO. Et quand ta levée de fonds de 300 millions dépend des marchés, mais que tu ne sais pas si lesdits marchés vont être ouverts ou fermés…c’est stressant. Il voulait sortir de sa zone de confort, il est servi.

Si son entreprise est un sujet à plein temps, il profite aussi de son impact pour pointer du doigt certains sujets sociétaux. En particulier :

  • Le partage de la valo avec ses collaborateurs.

  • La lutte pour l’égalité hommes/femmes. Un thème dont l’élément déclencheur est notamment l’arrivée de sa fille, « d’ailleurs, je ne peux m’empêcher de compter le nombre de femmes et d’hommes présents quand je suis en réunion. »

Ses enfants, justement, et sa femme font partie de sa bulle de déconnexion, entre Paris et Hossegor. « J’ai besoin de déconnecter complètement pour être capable de penser de manière complètement ouverte. » Le choix est varié : lecture, expo et même kitesurf…il faut vite se remettre en selle, non ?

Sa douloureuse séparation avec son ex-associé, sa carte blanche sur la revalorisation des marchés musicaux locaux et sa sista Nathalie Birocheau qu’il admire… découvrez l'homme derrière Believe.

Dans cet épisode, on cite :

Merci à mes compères Olivier Mathiot"> Olivier Mathiot et Solène ETIENNE"> Solène ETIENNE, ainsi qu’à nos partenaires pour leur soutien et leurs questions à nos invités: Neuflize OBC, Oracle, La Tribune, Maddyness, La French Tech, France Digitale et Le Village by CA Paris.

À vos écouteurs 🎧