Frédéric de Gombert révèle comment ses deux passions de jeunesse lui servent aujourd’hui dans son quotidien de chef d’entreprise.


Adolescent, Frédéric de Gombert s’imagine comédien ou développeur de jeux vidéo afin de vivre de ses deux passions. S’il n’a finalement embrassé aucune de deux carrières, ces passions de jeunesse demeurent un fil rouge auquel il s'est toujours raccroché. Au point d'y trouver des astuces pour diriger une entreprise de 400 personnes.


Du théâtre classique à l'improvisation, la scène est selon lui une mise en danger salutaire où "on accepte de sortir de sa zone de confiance", comme quand on quitte une situation confortable pour créer une entreprise. C’est donc assez naturellement qu’il fait venir des troupes d’improvisation chez Akeneo en séminaire pour déclencher des réflexes collectifs et créer des souvenirs communs.


Du jeu vidéo, Frédéric de Gombert tire deux compétences indispensables à un manager : le leadership et la pédagogie. Ainsi, mener une partie en multi-joueurs nécessite à la fois “une discipline incroyable” et une capacité à faire collaborer des gens qui ne se connaissent pas parvenir pour un projet commun, battre le boss final.


Le boss final, Akeneo ne l'a pas encore rencontré. En filant la métaphore du jeu vidéo, l’entrepreneur estime que l’entreprise n’est qu’au niveau 1 de l’aventure. Il avait sous-estimé la profondeur du marché. Il savoure. Il n’avait jamais imaginé non plus atteindre cette taille d’entreprise. Ni même voir une cession annulée du jour au lendemain.


Ces expériences inattendues ont forgé le caractère de Frédéric de Gombert. Il l’avoue sans détours : entreprendre, “ça attaque profond”. Il ne se plaint pas mais la pression est constante. Il faut apprendre à vivre avec. On ne peut pas s'en détacher.  “La pire chose qui peut t’arriver, c’est de réussir. Les gens s’attendent à ce que tu te plantes au départ. Et après, tu deviens un entrepreneur normal. Ton entourage s’attend à ce que tu ne te plantes plus jamais. Tu incarnes un modèle de réussite”.


On ne peut que vous recommander d'écouter avec attention sa carte blanche : c'est un plaidoyer pour l'application de l'open source à la recherche médicale. Les labos derrière les médicaments et les vaccins n'ont déjà plus le choix selon lui. “Le brevet tue l’innovation. On va plus vite sans.”

Côté “Sista”, Frédéric de Gombert a choisi Laure Bouguen, créatrice de la marque de cosmétique à base de chanvre Ho Karan. “C’est un modèle de résilience, qui se bat dans un milieu extrêmement régulé et contraint.”


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Dans cet épisode, on cite : Adobe, Saastr, Jason Lemkin, Catane, Akropolis, Magento, Talend, Laure Bouguen, Ho Karan


A vos écouteurs 🎧