À 18 ans, ses diplômes du Conservatoire National de Paris sous le bras, la violoncelliste Noémie Boutin a manifesté le souhait de s’écarter de cette route linéaire et toute tracée qui se dressait devant elle pour arpenter des chemins de traverse, préférant les « dérapages » à une répétitive vitesse de croisière. De Schubert à Daniel D’Adamo, d’un enregistrement des suites de Benjamin Britten au théâtre musical, sous ses doigts, c’est la féérie du spectacle vivant et poétique qui s’anime. Quand le grand écart se fait art…