Depuis les années 1950, des militant·es et théologien·nes interrogent les rapports de pouvoir qui façonnent l’organisation des églises chrétiennes, leurs prises de position publiques anti-égalité et jusqu’à la production de leurs fondements théologiques. Force est de constater qu’au sein de l’Église catholique, ces perspectives féministes demeurent minoritaires, presque invisibles. Sont-elles impossibles à prendre en compte dans les limites de la conformité catholique, fondements d’une révolution vouée à l’échec ?

Conférence écrite par Anne Guillard et Lucie Sharkey, membres de la collective Oh my Goddess, prononcée par Lucie Sharkey