Une co-production de

Phil_Goud : Texte et narration

Redscape : Voix des "Anciens", mise en musique et mixage

Génériques (Début+Fin) : “Euphotic” Carbon Based Lifeforms (Interloper) 2015 Blood MusicAvec l’aimable autorisation de Carbon Based Lifeforms pour la réutilisation de sa musique.Voix du générique : Karine

Crédits musiques

“La Contemplation des Etoiles” Gastón Arévalo (Terrain) 2020 A Strangely Isolated Place

“Stellarum Fixarum” Slow Meadow (Happy Occident) 2019 Hammock Music

“Eclipse” Marsen Jules Trio (Présences Acousmatique) 2013 Oktaf

“Light (Ben Lukas Boysen Remix)” Ocoeur (Memento) 2013 n5MD

“First Steps Into Sunken Glades” Gareth Coker (Ori And The Blind Forest Original Soundtrack) 2017 Microsoft Studios Music

“The Trees Back Home” The Ghost Of 3.13 (There Once Was Beauty) 2016 Mozyk

Les artistes

Gastón Arévalo : http://www.garevalo.info

Slow Meadow : https://www.slowmeadow.com

Marsen Jules Trio : http://www.marsenjules.de

Ocoeur : https://www.ocoeur-music.com

Ben Lukas Boysen : https://benlukasboysen.com

Gareth Coker : https://www.gareth-coker.net

The Ghost Of 3.13 : https://theghostof313.bandcamp.com

Crédit image

Greg Rakozy https://unsplash.com/photos/0LU4vO5iFpM

Texte de l'épisode

Introduction

Tu as toujours les yeux perdu dans ce ciel toujours aussi familier ?

Imagine-toi équipé de la première lunette astronomique. Tu regardes dedans et non seulement les étoiles te paraissent plus brillantes mais tu en distingues d’autres que tu n’avais pas vues.

Je t’avais dit que par une nuit noire, tu peux apercevoir quelques 3000 étoiles, mais avec une simple lunette astronomique, tu peux monter à près de 20 000 étoiles.

Partout où tu regardes, le ciel est rempli de ces points lumineux, même là où tu n’en voyais pas à l’oeil nu.

Profite-en pour regarder la grande ourse et mieux distinguer Alcor et mizar, ces deux étoiles si proches qu’elles ne paraissent faire qu’une pour les yeux non avertis.

Imagine ce qu’a dû ressentir le premier homme qui a utilisé cet instrument, l’émerveillement et le vertige de s’apercevoir que le nombre d’étoiles visibles ainsi est plus grand encore.

Mais je vais un peu vite, nous en étions au tout début de cette histoire où la lunette astronomique joue un rôle central.

Les planètes 

C’est en se concentrant sur cette bande de constellations qui sert à l’astrologie, à la recherche de signes venant du ciel que l’on s’est aperçus que certains points ne défilaient pas de la même façon que le reste des étoiles au fur et à mesure de l’année.

D’un mois à l’autre, ces points changeaient de place au sein des constellations du Zodiaque.

On retrouve Thalès qui avait à tort déterminé que la Terre était un disque, qui nomme ces étoiles particulières :

Ces point ont été nommés “planètes”, nom formé à partir du mot latin "planeta", qui vient lui-même du grec "planêtês" : et qui signifie "errant, vagabond".

Alors nos ancêtres romains leur ont donné des noms de leurs dieux et on a gardé cette dénomination : 

Jupiter, la plus grosse des planètes a reçu le nom du dieux des dieux, Saturne, celui du dieu lié au solstice d’hiver.

Un point très rapide a été nommé Mercure, dieu des voleurs, des voyages et le messager des autres dieux

Un point rouge, comme le sang, a hérité du nom de Mars, le dieu de la guerre.

Enfin, la plus belle planète du ciel a été nommée Vénus, comme la déesse de l’amour, de la beauté et de la séduction.

Ces planètes ont d’ailleurs donné leur nom aux jours de la semaine :

Tous les nom des jours contiennent “di”. Cela ressemble d’ailleurs étrangement à “day” chez nos amis d’outre-manche. Di signifie “le jour de”.

Mercredi c’est le plus facile à deviner : il s’agit du jour de Mercure.

Avec un peu d’imagination, tu peux trouver la signification de chacun des jours de la semaine. Lundi pour la lune, Mardi pour Mars, Jeudi pour Jupiter, Vendredi, pour Venus.