« Ce qui a été fait à André Mathieu, c’est une honte, et cette honte perdure. » Selon Alain Lefèvre, le pianiste virtuose et compositeur québécois mort en 1968 à 39 ans aurait pu être aidé dans sa lutte contre l’alcoolisme, mais il ne l’a pas été. Le principal défenseur de la réhabilitation d’André Mathieu parle à Jacques Beauchamp de la déception de l’ex-enfant prodige d’avoir vu reconnue sa virtuosité plutôt que ses compositions.