Dans le Paris des années 1910 à 1913, le jeune compositeur a été la coqueluche de l’avant-garde musicale, le favori des adeptes de ballets et le chouchou des vétérans comme Debussy et Ravel. Il a fasciné avec L’oiseau de feu, enchanté avec Petrushka, mais aussi choqué avec Le sacre du printemps. Danick Trottier, professeur de musicologie, explique à Jacques Beauchamp comment Igor Stravinski a su tabler sur ses origines et combiner le folklore russe à la musique moderne.