Dotée de clochers et d’un minaret ainsi que d’éléments romains, wisigoths et baroques, ce témoin privilégié de la présence musulmane en Andalousie, du huitième au treizième siècle, est une curiosité architecturale, culturelle et religieuse. Rafaël Weyland, historien, explique à Jacques Beauchamp les raisons pragmatiques qui ont amené musulmans et chrétiens à faire preuve d’une inhabituelle tolérance religieuse au cours de sa longue construction.