Variété de français ponctuée d’éléments archaïques et d’anglais, parlée surtout dans le sud-est du Nouveau-Brunswick, cette langue vernaculaire ne fait pas l’unanimité, tant dans la communauté acadienne que dans le reste de la francophonie. Pendant que les artistes la revendiquent, d’autres la brandissent comme signe du déclin du français. Annette Boudreau, professeure émérite de sociolinguistique et autrice, explique à Jacques Beauchamp que le simple fait que le chiac porte un nom en fait un bouc émissaire facile pour les partisans du français normatif rigide.