Héritier de la beat generation comme de Gaston Miron, il a été une figure de proue de la vie culturelle acadienne jusqu’à sa mort, en 2005. Également éditeur, animateur ainsi que parolier pour des artistes comme 1755, Idée du Nord et Marie-Jo Thériault, il écrivait la sensualité, le désir, l’urbanité et l’américanité dans une poésie sans tabous, empreinte d’humour. Herménégilde Chiasson, ex-lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick, explique à Jacques Beauchamp que Gérald Leblanc se réclamait d’une Acadie imaginaire, dont l’épicentre était Moncton.