Le Faux Orme de Sibérie a été introduit en Europe en 1782. Les premiers furent rapportés par André Michaux et cultivés au Jardin des plantes de Paris. Cet arbre est un cousin des ormes et des micocouliers. Il est originaire des bords de la mer Caspienne et non de Sibérie comme pourrait le laisser penser son nom. Sa croissance étant d'un tiers plus rapide que celle de l'orme, son bois plus fort et plus dur, les habitants de cette région s'en servaient pour faire des charpentes, des planchers et des meubles. Il présente un bois à grain fin et dur, ce qui en fait un bois d'ébénisterie très apprécié. Sa belle écorce lisse et grise se desquame en donnant de nombreuses plaques orangées. Nous pouvons observer sur le tronc des sillons profonds — comme des cicatrices. Ce sont en fait des stries de croissance. Quant aux nombreux petits troncs qui entourent le pied principal ce sont des drageons, c'est-à-dire des rejets issus des racines.